Heidegger antisémite, une gêne française

Deux ouvrages analysent les conséquences de la parution des « Cahiers noirs », où le philosophe confie ses sympathies pour le nazisme.

Olivier Doubre  • 3 octobre 2018 abonné·es
Heidegger antisémite, une gêne française
© photo : Leemage/AFP

Il est des publications tardives, ou posthumes, qui viennent parfois renverser profondément l’approche, les analyses, voire la signification d’une œuvre tout entière. On connaissait, certes, l’engagement en faveur de l’hitlérisme de Martin Heidegger, membre du parti nazi de 1933 à 1945. Pourtant, nombre d’admirateurs, exégètes passionnés et autres « heideggériens » soutenaient que cette adhésion avait été passagère et surtout sans conséquence sur sa pensée, supposée exempte de tout

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Idées
Temps de lecture : 3 minutes