Une réforme qui zappe l’emploi

Annoncée depuis plus d’un an, la refonte de l’audiovisuel public voulue par le gouvernement se dessine sous les couleurs de l’austérité.

Jean-Claude Renard  • 21 novembre 2018 abonné·es
Une réforme qui zappe l’emploi
© photo : Le nouveau ministre de la Culture, Franck Riester, a confirmé les restrictions budgétaires.crédit : FREDERICK FLORIN/AFP

Dans la réforme de l’audiovisuel public (annoncée en 2017), quand Franck Riester a succédé à Françoise Nyssen au ministère de la Culture, on en était là : une coupe budgétaire, d’ici à 2022, de 160 millions d’euros pour France Télévisions (sur un budget total de 2,8 milliards d’euros, recettes commerciales comprises), de 20 millions pour Radio France, d’environ 2 millions pour Arte et de 8 millions répartis entre France Médias Monde et TV5 Monde ; la suppression des chaînes France 4 et France Ô, basculant sur le numérique, et dont nombre de programmes seraient diffusés sur les autres chaînes du groupe ; l’instauration d’une présidence commune à l’ensemble de l’audiovisuel public pour chapeauter France Télévisions, Radio France, l’INA et France Médias Monde (soit une BBC à la française que dirigerait volontiers Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, secondée par Sibyle Veil, PDG de Radio France) ; la nomination des présidents de chaque groupe non plus par le CSA mais par un conseil d’administration propre,

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Médias
Temps de lecture : 6 minutes