L’ESS, une idée d’avenir !
Riche de deux siècles d’histoire, l’économie sociale et solidaire est plus que jamais un outil d’émancipation et de transformation. Mais, face à la pression libérale, elle doit faire des choix décisifs.

N ous voulons un monde meilleur : construisons-le et incarnons ensemble l’économie de demain. » C’est sur cette invite que se conclut l’important document adopté en décembre par ESS-France, structure faîtière de l’économie sociale et solidaire instituée, en rupture avec le ton et le positionnement adoptés auparavant. Pour nous qui militons pour une ESS outil d’émancipation, pour une transformation sociale radicale, nous ne pouvons que souscrire à un tel vœu. Vivrions-nous un « moment ESS » ? En tout cas, comme l’écrit Christian Laval, l’heure est arrivée d’un choix décisif pour ses acteurs. La pression libérale est telle, la politique suivie par le gouvernement et par le haut-commissaire à l’ESS, Christophe Itier, représente un tel changement de paradigme qu’il s’agit pour l’ESS d’une question vitale.
Le temps n’est plus aux incantations, tels ces chiffres magiques répétés à l’envi : ces 7,8 voire 10 % du PIB, ces 2 millions d’emplois représentant plus de 12 % de l’emploi salarié privé. L’agrégat sur lequel ils reposent est de plus en plus problématique, incompréhensible pour qui y chercherait une cohérence. Si les représentants des grandes « familles » de l’ESS (mutuelles, coopératives, associations) ont été amenés à adopter un texte foncièrement engagé, il n’en demeure pas moins que les évolutions suivies par certaines composantes de ce tout ou les pratiques d’autres peuvent faire douter de la pertinence de leur appartenance à une ESS fondée historiquement sur des valeurs
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