Le droit, meilleur avocat de la planète

Les États continuent de refuser de légiférer contre les activités polluantes des entreprises. Malgré cela, une jurisprudence se développe grâce au courage de juges et à la mobilisation de citoyens.

Valérie Cabanes  • 27 mars 2019 abonné·es
Le droit, meilleur avocat de la planète
© photo : Le Grande America a fait naufrage le 11 mars au large des côtes françaises.crédit : MARINE NATIONALE/AFP

Notre droit n’est pas en capacité de garantir un environnement sain. Quarante et un ans après l’Amoco Cadiz, vingt ans après le naufrage de l’Erika, des hydrocarbures et des produits toxiques sont toujours véhiculés sur les océans. La reconnaissance du préjudice écologique ne suffit pas à garantir la relocalisation de notre économie et la sobriété énergétique, ni à obliger pollueurs et transporteurs à s’assurer de la sécurité de leurs activités. Les conteneurs et les produits toxiques contenus sur le Grande America se répandent dans l’Atlantique, menaçant les côtes françaises et espagnoles.

Les hydrocarbures ont la vie dure, alors que leur utilisation est la première source de destruction de notre planète. Les

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Publié dans
Le temps du climat
Temps de lecture : 4 minutes