Tous No Border sans le savoir ?

Pour nombre de militants, la question n’est plus à l’ouverture des frontières mais à la défense d’un monde où l’accueil l’emporte sur l’idée de nation.

Ingrid Merckx  • 13 mars 2019 abonné·es
Tous No Border sans le savoir ?
© photo : Manifestation de soutien aux réfugiés le 21 février à Paris.crédit : Julien Mattia/afp

On dirait No Border comme on dit No Future. Par projection d’un altermonde où les citoyens pourraient circuler partout sans distinctions de nationalité ni de classe. Et non plus seulement les riches et les marchandises. « Comment faire pour rendre les frontières caduques ? C’est devenu nécessaire avec la militarisation de celles-ci dans le cadre de la guerre aux migrant·e·s enclenchée en Europe, affirme un texte paru sur le site Lundi matin en juin 2018. Après la marche du 22 avril de Montgenèvre à Briançon, il fallait recommencer. Surtout quand trois migrant·e·s ont été retrouvé·e·s mort·e·s dans la vallée, tué·e·s non pas par le froid, mais par la répression policière… » (lire ici).

C’est ainsi que s’est monté Passamontagna, « un camp itinérant contre les frontières, partant de Melezet en Italie, passant par le col de l’Échelle et arrivant à Briançon. Trois jours collectifs et autogérés ». Des slogans comme « mur par mur, pierre par pierre, nous

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Société
Publié dans le dossier
La frontière tue
Temps de lecture : 4 minutes