Le dernier des esclaves

Un texte inédit datant des années 1930 dresse le portrait d’un des ultimes survivants de la traite négrière arrivés aux États-Unis en 1860. Un récit essentiel.

Pauline Guedj  • 3 avril 2019 abonné·es
Le dernier des esclaves
© photo : Zora Neale Hurston a réalisé un travail d’anthropologue avant de devenir romancière. crédit : Library of Congress/wikimedia commons

Été 1860. Un cargo quitte les côtes d’Ouidah dans l’actuel Bénin. La mission du capitaine, William Foster, est de ramener en Alabama une centaine d’esclaves. Foster est hors la loi. Depuis 1808, la traite vers les États-Unis est illégale. Toutefois, certains planteurs, dont un dénommé Timothy Meaher, réclament son rétablissement. Il y a plusieurs versions de cette histoire, mais l’une d’entre elles évoque un pari. Face à un New-Yorkais qui lui assure qu’aucun esclave ne peut accoster en Amérique, Meaher mise 1 000 dollars. Non seulement des esclaves accosteront, mais c’est lui et ses frères qui arrangeront leur voyage. Pour remporter son pari, Meaher choisit Foster. À bord de son bateau, le Clotilda, seront parqués

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Littérature
Temps de lecture : 4 minutes