Secrets d’une famille russe

Troisième opus d’une tétralogie de Sergueï Lebedev, Les Hommes d’août mêle enquête et chronique pour questionner l’héritage de la période soviétique.

Anaïs Heluin  • 17 septembre 2019 abonné·es
Secrets d’une famille russe
© crédit photo : dr

La famille, pour Sergueï Lebedev, est une montagne forable, explorable à l’infini. Géologue de formation, le jeune auteur russe s’y attelle depuis son premier roman, La Limite de l’oubli, traduit en français par Luba Jurgenson et publié en 2014 chez Verdier.

L’éditeur à la couverture jaune abrite aussi le livre suivant, ­L’Année de la comète (2016), et celui qui vient de paraître, Les Hommes d’août, dont le prologue lyrique, plein d’une emphase où l’on peut déceler une certaine ironie, relate un événement déjà évoqué dans le volume précédent : la chute de la statue de Félix ­Dzerjinski, le fondateur de la police soviétique, le 24 août 1991, qui marque la fin du régime communiste et l’effondrement de l’empire soviétique.

Sergueï Lebedev, qui n’avait alors que 10 ans, fait dire à son double

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Littérature
Temps de lecture : 4 minutes