La nouvelle architecture de la SNCF : un pouvoir très centralisé

Mélanges public-privé, montages opaques, dégradation des conditions de travail : la SNCF fait peau neuve, mais pas pour le mieux…

Erwan Manac'h  • 2 octobre 2019 abonné·es
La nouvelle architecture de la SNCF : un pouvoir très centralisé
© crédit photo : Christian Zachariasen/AFP
Une holding toute-puissante

Les services de l’État ont mandaté la banque ­d’affaires belge Degroof Petercam pour transformer les trois établissements publics en quatre sociétés anonymes sous la gouvernance d’une cinquième. La holding de tête sera plus autonome vis-à-vis du Parlement (notamment pour définir son mode de management) et sa dette ne bénéficiera plus de la garantie illimitée de l’État, ce qui pouvait être interprété par la Commission européenne comme une aide contraire à la libre concurrence.

Les avocats de ladite libre concurrence dénoncent cependant les pouvoirs importants de la holding, qui pourrait freiner, selon eux, l’arrivée d’entreprises privées. C’est en effet SNCF

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Économie
Temps de lecture : 4 minutes