Tomber de Zemmour en Finkielkraut
Franchement, ça serait quand même pas mal que tu arrêtes de te moquer du monde, Le Monde. Ou que tu te décides, à tout le moins, à effectuer, pour de bon, et une fois pour toutes, quelques choix un peu drastiques.
Parce que bon : c’est bien beau, de publier, comme tu l’as fait l’autre jour, un édito rageur pour dénoncer « la haine télévisée » que propagent les chaînes qui continuent à offrir des tribunes à Éric Zemmour (1).
Mais en même temps que tu distribues ainsi des leçons de maintien antiraciste aux hôtes de ce glaçant personnage en leur remontrant qu’il faut qu’ils cessent d’assurer sa promo, tu continues, de ton côté, comme si de rien n’était, à ouvrir grand tes pages à Alain Finkielkraut, de l’Académie française. En septembre dernier, par exemple, l’un de tes collaborateurs lui a encore offert une page entière pour célébrer la publication de son nouveau livre – qui lui a également valu d’être invité à peu près partout ailleurs dans la presse et les médias dominants.
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