Elia Suleiman : Une familière étrangeté

Dans _It Must Be Heaven_, Elia Suleiman donne à voir avec jubilation les travers des sociétés dites occidentales.

Christophe Kantcheff  • 4 décembre 2019 abonné·es
Elia Suleiman : Une familière étrangeté
© Rectangleproductions Nazirafilms Pallasfilm PossiblesMedia Zeynofilm

Dix ans qu’Elia Suleiman n’avait pas tourné ! Il revient avec It Must Be Heaven (« Ce doit être le paradis »), crédité d’une Mention spéciale au palmarès du Festival de Cannes cette année. Outre que le film provoque le rire de bout en bout, il est une implacable mise en exergue des errances des sociétés occidentales, qui sont ici symbolisées par Paris et New York. Voici comment le cinéaste le présente : « Si, dans mes précédents films, la Palestine pouvait s’apparenter à un microcosme du monde, It Must Be Heaven tente de présenter le monde comme un microcosme de la Palestine. » Son intention n’est donc pas de réaliser une

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Cinéma
Temps de lecture : 4 minutes