Le confinement sous l’œil de Gil : #9 le surmenage numérique
Coincé en appartement à Paris, le photographe Gil Lefauconnier nous livre le journal visuel de ses états d’âme. Et il nous inspire à notre tour. Aujourd’hui, l’agenda de nos apéros, anniversaires, soirées en familles dispersées, télétravaux, boucles d’échange de blagues sur le coronavirus (stop !!!)

Au début déferla en masse la production humoristique venue d’Italie, en avance dans l’expérience du confinement. Nous avons créé, à gorge déployée, des boucles pour échanger vidéos, dessins, photos, blagues. Très vite, nous avons adoptés les nouveaux vocables-valise (apérovirus, coronanniversaires), jeunes et moins jeunes, découvrant les applis de communication en vogue (on en était resté à Skype) : Zoom, Hangout Meet, Houseparty… La nique au confinement. Nous expérimentons une communication sans corps, décrypte l’anthropologue David Le Breton. Vous aviez dit isolement ?
Et vous, ce sont deux pots de yaourt avec un fil de coton, sur votre 4e photo ?
Pour lire tous les épisodes de la série photo : L’œil de Gil, cliquez ici.
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