Joss Dray à Jénine : La vie malgré tout

Avec Revenir à Jénine, vaste fresque autour du camp de Cisjordanie, Joss Dray retrace en images trente ans d’histoire tragique et courageuse.

Jean-Claude Renard  • 24 février 2021 abonné·es
Joss Dray à Jénine : La vie malgré tout
© Joss Dray

Un marchand ambulant qui vend du fenouil par bottes ; une couturière dans son atelier, concentrée, appliquée sur sa machine à coudre. Ici, deux femmes et un enfant qui devisent devant les éboulis de leur demeure, des graffitis sur les parois des maisons détruites, des parties de foot sur un piètre terrain d’infortune, des jeux de ballon, des dribbles amusés dans les recoins d’une ruelle, des gosses hilares, chambreurs, déconnants, déconneurs, scotchés à leur âge, insouciants, espiègles, malicieux, des pelletées de murs fracassés, une trogne observatrice depuis la fenêtre de sa maison, une fenêtre sans encadrement, percée par un obus, du linge qui sèche, suspendu à un fil sur une terrasse, au-dessus d’une baraque

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