Jonglage : Des arguments massues

Le 13 mars, le collectif de jonglage Protocole a entamé une aventure de six mois à travers la France, malgré les contraintes. Un Périple 2021 où la rencontre de territoires et d’histoires nourrit une cartographie subjective.

Anaïs Heluin  • 7 avril 2021 abonné·es
Jonglage : Des arguments massues
Protocole crée des espaces de porosité entre l’art, le savoir et la vie.
© Virginie Meigne

Il y a deux ans, alors qu’ils travaillent à la construction de Périple 2021, les six jongleurs du collectif Protocole espèrent qu’un événement national viendra colorer leur performance itinérante de six mois. Ils cherchent, en vain. « Une élection présidentielle, par exemple, ou un grand événement sportif auraient créé des situations qu’il aurait été intéressant d’explorer, de traverser par notre jonglage, que nous avons toujours considéré comme un outil de rencontre avec l’espace public et ses habitants », nous dit par téléphone Johan Swartvagher, membre du groupe qu’il a cofondé avec Paul Cretin-Sombardier, Thomas Dequidt, Valentina Santori, Pietro Selva Bonino et Sylvain Pascal. Ils avaient fini par se faire une raison : leur aventure se ferait sans grands chamboulements publics, et finalement ce serait très bien comme ça.

Invité de dernière minute, non pas national mais international, le Covid-19 a changé la donne. Comme tout le monde, Protocole s’en serait bien passé. Le collectif est toutefois resté fidèle au jonglage de terrain qu’il pratique depuis

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Culture
Temps de lecture : 5 minutes