Dossier : Présidentielle : L’union de la gauche à l’heure des bras de fer
La gauche en rang d’union… et des têtes qui dépassent
Premier pas symbolique, la réunion du 17 avril a vite révélé tous les facteurs de blocage. Et d’autant mieux rappelé l’urgence d’associer la société civile.
Le lieu se voulait « tout ce qu’il y a de plus neutre », selon l’équipe de Yannick Jadot. Devant le hall impersonnel de l’hôtel parisien, -l’eurodéputé Europe Écologie-Les Verts était tout content d’accueillir un à un, devant caméras et micros, la vingtaine de participants ayant répondu à son invitation, samedi 17 avril. L’emplacement, sur ce canal de l’Ourcq apprécié des joggeurs du week-end, aura permis d’afficher l’image ensoleillée d’un premier rassemblement de la gauche et des écologistes, sur le chemin de 2022.
Et c’était bien là l’un des principaux objectifs de cette réunion : « Pour envisager une candidature d’union, il faut bien montrer à un moment qu’on arrive à se parler », déclarait ainsi Emmanuel Maurel, à l’issue des trois heures de palabre. À l’instar de son parti, la Gauche républicaine et socialiste, la plupart des sensibilités de gauche et écologistes étaient ainsi représentées, du Parti radical de gauche au Parti communiste. Y compris d’ex-macronistes déçus, tel Matthieu Orphelin, qui se montrait toujours optimiste, une semaine plus tard, au téléphone : « Cette réunion était vraiment bien, avec de la qualité dans les prises de parole et de la bienveillance dans l’écoute. Yannick a réussi un truc qu’il ne faut pas mésestimer. »
Pourtant, entre-temps, cet engouement de façade s’est vite fissuré. Il n’a même duré que le temps des flashs, à la sortie du conclave.
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