Avignon In : Le triomphe de l’intimité

Au-delà des grandes formes attendues, dont La Cerisaie de Tiago Rodrigues, ce sont les pièces plus modestes qui expriment le mieux force et singularité.

Anaïs Heluin  • 14 juillet 2021 abonné·es
Avignon In : Le triomphe de l’intimité
Denis Lavant dans Mister Tambourine Man, de Karelle Prugnaud.
© Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon

Cette année plus encore que les autres, le Festival d’Avignon est l’occasion d’interroger nos envies, nos besoins de théâtre. Après un an d’interruption et de nombreux mois de fermeture des scènes, l’ouverture de la 75e édition de ce grand rendez-vous ravive et concentre toutes les questions que nous avons pu nous poser en tant que spectateurs ou acteurs du spectacle vivant. Deux d’entre elles, surtout. Faut-il reprendre le chemin de la création selon les mêmes mécanismes de diffusion et de production, qui préexistent de deux ans au moins aux spectacles eux-mêmes et encouragent sans cesse la nouveauté ? Et le développement de formes légères, -adaptables à toutes situations, doit-il continuer d’être soutenu, et comment ? La déception causée par les premières grandes formes très attendues du festival et le plaisir de découvrir des pièces plus légères en matière technique et humaine aiguillent nos réflexions.

La déception commence dans la Cour d’honneur du Palais des papes, où le festival s’est ouvert avec une Cerisaie qui, pour

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Musique
Temps de lecture : 5 minutes