« Un triomphe », d’Emmanuel Courcol : Jugés sur pièce
Dans Un triomphe, d’Emmanuel Courcol, un comédien parvient à monter En attendant Godot avec des détenus. Un film qui procure du bonheur.
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© duchili
Quand le cinéma d’auteur rencontre le cinéma commercial ! Fait rarissime. Surtout quand il ne s’agit pas pour le premier de loucher sur le second en tentant d’y puiser des recettes… qui ne fonctionnent jamais ! Il n’en est rien ici. Un triomphe, deuxième long métrage d’Emmanuel Courcol, ne trompe guère sur sa nature, ne serait-ce que dans l’intrigue qu’il développe : des taulards s’emparent d’En attendant Godot, de Samuel Beckett, et le jouent avec application et sérieux, ce qui n’empêche pas la comédie.
Le cinéma commercial, ici, est incarné par un comédien : Kad Merad. Le scénario l’a emballé, et c’est comme si Un triomphe lui avait réservé le meilleur accueil. La greffe a opéré : l’acteur des Tuche, de Bienvenue chez les
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