17 octobre 1961, une honte française

Plusieurs ouvrages reviennent sur ce crime et le difficile travail historique pour en raviver la mémoire longtemps enfouie.

Olivier Doubre  • 20 octobre 2021 abonné·es
17 octobre 1961, une honte française
Des Algériens arrêtés par la police lors de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961, réprimée dans le sang.
© UPI/AFP

Il aura fallu attendre soixante ans pour que la République reconnaisse ce « crime » du bout des lèvres, sans jamais nommer ceux qui l’ont véritablement perpétré : les agents de la police parisienne, sous les ordres du préfet Maurice Papon. Celui qui, dit-on, a observé des fenêtres de son bureau ses troupes massacrer des Algériens à coups de schlague dans la cour de la préfecture, avant de traverser le quai en portant les corps pour les balancer dans la Seine. Certes, Emmanuel Macron s’est rendu au pont de Bezons, où des Algériens furent

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