1er Mai : vers le 3e tour social
Au lendemain du second tour de la présidentielle, les syndicats espèrent assister à la naissance d’une forte mobilisation contre le vainqueur à l’occasion de la fête des Travailleurs. Un mouvement pourtant difficile à construire.
dans l’hebdo N° 1703 Acheter ce numéro

© Alexandre Bre/Hans Lucas/AFP
N ous n’attendrons pas les législatives », assure Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Pour les syndicats, la journée du 1er Mai devrait constituer le point de départ d’une forte mobilisation contre le candidat élu au second tour de la présidentielle. La réforme des retraites proposée par Emmanuel Macron cristallise particulièrement leurs craintes et leur colère. Romain Altmann, secrétaire général de la fédération CGT Info’com, promet de « ne pas attendre les 100 premiers jours de clémence » après l’élection pour fédérer les salariés et lutter contre ce projet de loi. « Mélenchon parle d’un troisième tour institutionnel, nous voulons un troisième tour social, dès le 1er mai », assène-t-il.
Le syndicaliste ne cache pas pour autant son pessimisme et peine à imaginer un rassemblement massif. Pour lui,
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