« Final Cut » de Myriam Saduis, ou la chronique d’une folie familiale
L’autrice et metteuse en scène mêle avec force et subtilité chronique familiale et historique. Sa pièce révèle les traces laissées par la colonisation française en Afrique du Nord.
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La folie, chez Myriam Saduis, est un puissant moteur de théâtre. Dès sa première pièce, Affaire d’âme (2004), elle est au cœur de son univers, de ses interrogations. Dans ce texte inédit d’Ingmar Bergman, une femme cherchait à atteindre sa propre vérité malgré l’effondrement qui la saisissait, la menant à l’enfermement psychiatrique. Dans son adaptation de La Mouette intitulée La Nostalgie de l’avenir (2012), Myriam Saduis se penchait sur le rapport entre l’art que tente de développer Treplev et son suicide, fruit lui aussi d’une forme de folie.
La citation placée en exergue de la pièce Final Cut, créée en 2018 au Théâtre Océan Nord à Bruxelles et en tournée depuis, place celle-ci dans la continuité des créations précédentes de l’autrice et metteuse en scène : il s’agit de
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