« Firmament » : le ventre de l’Angleterre
Chloé Dabert révèle brillamment l’autrice britannique Lucy Kirkwood. Firmament dit les oppressions d’hier pour interroger celles d’aujourd’hui.
dans l’hebdo N° 1727 Acheter ce numéro

Sur nos scènes théâtrales, les auteurs britanniques ne sont pas légion. La jeune génération, surtout, est presque entièrement méconnue en France. L’apparition en ce début de saison de Lucy Kirkwood, née en 1984 et déjà autrice d’une dizaine de pièces, fait alors figure d’heureuse incongruité.
Depuis le 20 septembre, on peut découvrir au Théâtre de l’Athénée Les Enfants (2019), son premier texte publié chez L’Arche, dans une traduction de Louise Bartlett. Mise en scène par Éric Vigner, cette pièce, sur fond de catastrophe nucléaire, s’inscrit dans une tradition réaliste britannique portée par des auteurs tels que Harold Pinter, Martin Crimp, Sarah Kane ou encore Dennis Kelly.
Pour sa part, la metteure en scène Chloé Dabert est de celles qui ont contribué à la connaissance de ces auteurs en France, en particulier du dernier cité, dont elle a monté plusieurs œuvres. S’atteler à la nouvelle pièce de Lucy
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