La littérature et l’amitié contre le racisme
Deux ouvrages montrent la nécessité de faire dialoguer les imaginaires et les cultures pour échapper aux faux-semblants de la « diversité ».
dans l’hebdo N° 1729 Acheter ce numéro

Pour l’écrivain Rodney Saint-Éloi, les éditions Mémoire d’encrier – qu’il a fondées en 2003 à Montréal – sont une manière de défendre la « diversité » telle qu’il l’entend et non telle qu’elle existe au sein des institutions culturelles du Québec.
En y publiant des auteurs amérindiens, québécois, arabes, haïtiens, africains ou encore antillais, il entend créer un partage des imaginaires, un espace de dialogue culturel réel et non pas de façade.
Il fait place à la forêt d’identités, de récits différents qui se cachent aujourd’hui derrière quelques arbres mis en avant dans le milieu littéraire, au cinéma, au théâtre… Mais, pour lui, ce travail patient ne suffit pas : en plus de faire émerger des langues et des récits jusque-là étouffés par un multiculturalisme mensonger, il lui faut formuler la tromperie, dire le racisme et permettre à d’autres de faire de même.
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