Quentin Tarantino : au tout début du film
Le réalisateur retrace son parcours cinéphile, entre regard de cinéaste, œil du critique et habitant de Los Angeles.
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© Artem Labunsky / Unsplash
Cinéma spéculations s’ouvre par un chapitre où l’on découvre Tarantino enfant accompagnant sa mère au cinéma. À la condition de respecter quelques règles – ne pas se plaindre, ne pas poser de questions pendant la séance –, il peut découvrir de nouveaux films. Les projections sont suivies de discussions dans la voiture, où le jeune homme, sa mère et ses compagnons débriefent la séance.
Quentin voit des films d’adultes – Délivrance, de John Boorman, MASH, de Robert Altman –, mais au cinéma il aime être le seul enfant parmi les grands. « Pourquoi me laisses-tu voir les films que mes camarades n’ont pas le droit de regarder ? » demande Quentin à sa mère. « Je suis plus inquiète quand tu regardes les informations, lui dit-elle. Un film ne peut pas te faire de mal. »
Cinéma spéculations se construit comme une série d’essais où le cinéaste s’exprime sur certains films qui l’ont marqué. On oscille entre 1971 avec L’Inspecteur Harry, de Don Siegel, et 1979 avec L’Évadé d’Alcatraz, du même réalisateur.
Chemin faisant, Tarantino développe des analyses précises – un passage remarquable sur les premiers films de Brian De Palma, quelques pages
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