Priscilla Majani, en prison pour avoir voulu protéger sa fille de l’inceste

Des avocats, artistes (Emmanuelle Béart, Alex Lutz…), journalistes (Giulia Foïs…), intellectuels, scientifiques, militants, cosignent un appel demandant la libération de cette mère, incarcérée pour non-représentation d’enfant à un père présumé incestueux.

Collectif  • 22 septembre 2023
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Priscilla Majani, en prison pour avoir voulu protéger sa fille de l’inceste
© Rajesh Rajput / Unsplash

Il semblerait qu’il y ait désormais un discours unanime pour dénoncer l’inceste et la pédocriminalité comme étant des crimes majeurs contre lesquels il faut lutter. Mais le discours ne suffit pas. Il y a urgence à agir. Notre système judiciaire est tel que la plupart des viols et des agressions sexuelles sur mineurs sont impunis, que les parents qui les dénoncent finissent parfois derrière les barreaux.

L’incrédulité, le tabou, le déni sociétal et judiciaire de l’inceste et de la pédocriminalité conduit à une silenciation de la parole des victimes, alors même que les campagnes ministérielles les incitent à parler. Trop souvent, lorsque les parents croient leurs enfants lors de révélation d’inceste, ni eux ni les enfants ne sont crus.

Les plaintes sont massivement classées sans suite (+ de 73%), sans enquête sérieuse, faute de moyens, et les parents protecteurs sont alors suspectés de manipulation et qualifiés d’aliénants, sinon de fous, d’hystériques, ou encore accusés d’alimenter un conflit familial. Ils assistent alors, impuissants, au déferlement d’une machine infernale qui aboutira à une inversion des culpabilités et au désenfantement du parent protecteur privé de ses droits parentaux – le plus souvent au bénéfice du parent agresseur.

En effet, ce parent à qui l’enfant s’est confié ne pouvant se résoudre à le confier au parent qui a été désigné comme agresseur, va multiplier les démarches et se placer volontairement en position délictuelle en ne représentant pas leur enfant. C’est ainsi que, tant les services sociaux que les magistrats, vont lui signifier que cet acharnement procédural ne peut-être que la représentation d’un conflit conjugal massif et que leur comportement, assimilable à de l’acharnement judiciaire, nuit au bon développement psychique de leur enfant.

S’ensuit le placement de l’enfant et la condamnation pénale pour non représentation d’enfant s’abat sur le parent protecteur. Ce constat a déjà été pointé par l’ONU dans un rapport publié en 2003 : les multiples défaillances du système judiciaire français conduisant à la silenciation de la parole des victimes et l’inversion des culpabilités y ont été relevés.

Malheureusement, en 20 ans, rien n’a changé. À la suite de ce rapport alarmant, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU vient régulièrement en France effectuer des visites afin de formuler des recommandations et des observations dans le cadre de l’intérêt supérieur de l’enfant. Le premier rapport de la Ciivise paru en octobre 2021 était d’ailleurs consacré aux mères en lutte dont nombre ont perdu la garde de leurs enfants placés chez le père après des révélations d’inceste.

Priscilla Majani a fui en Suisse pour protéger sa fille. C’était la seule solution qui s’offrait à elle.

En s’attaquant aux mères protectrices, la justice prouve, malgré le discours officiel, qu’elle dénie le droit à dénoncer l’inceste et à protéger les enfants et qu’elle manque à son devoir. Ces enfants, déjà brisés, finissent broyés. À l’heure où l’inceste revient dans l’actualité, avec le témoignage courageux d’Emmanuelle Béart et l’éventuel clap de fin de la Ciivise, Priscilla Majani est l’une de ces mères protectrices toujours derrière les barreaux.

Après des révélations d’inceste de sa fille, âgée de 5 ans, et le classement sans suite en quelques jours de sa plainte (l’aveuglement insupportable de la justice engluée dans le déni), Priscilla Majani a fui en Suisse pour protéger sa fille. C’était la seule solution qui s’offrait à elle face à l’incapacité de la justice à la croire et à la protéger.

Elle a tout perdu : son travail, sa famille, ses attaches… Une vie normale. Mais elle l’a fait par devoir, pour Camille, sa fille de 5 ans, qui est aujourd’hui sous protectorat de l’État Suisse, plus réaliste que la France dans la nécessité de protéger les enfants. 11 ans après sa fuite, Priscilla Majani a été arrêtée lors d’un contrôle routier. À l’issue du procès en appel de janvier 2023, la justice l’a relaxée pour les faits de dénonciations calomnieuses et mensongères, reconnaissant ainsi que la plainte contre le père pour viols et agressions sexuelles était légitime et ne résultait ni d’un mensonge, ni d’une manipulation de sa part.

Or, dans le même temps, la justice a considéré qu’en l’absence de condamnation du père, présumé innocent, elle aurait dû respecter les décisions de justice et remettre Camille au potentiel agresseur. Pour ne pas l’avoir fait, elle a été condamnée à 33 mois de prison pour soustraction d’enfant.

Mais qui peut raisonner ainsi ? Qui admet de dire : « votre fille a peut-être été violée par son père mais dans le doute remettez lui votre enfant » ? Pas Priscilla Majani. Et quel choix s’offrait à elle, face à cette injonction paradoxale ? C’est pourquoi nous avons introduit un recours devant la Cour de cassation pour contester sa condamnation et la disproportion de la peine.

« Je la crois. J’aurais dû faire comme elle. » C’est par ces mots que la première épouse du père de Camille, terminait son témoignage lors de l’un des procès. Elle témoignait, tout comme les trois premiers enfants du père, du climat incestuel et extrêmement violent qui régnait dans son premier foyer, le coup de couteau à l’une de ses filles. Une enquête sérieuse au moment des premières révélations de Camille aurait pu permettre de recueillir ces éléments qui accréditaient la parole de l’enfant.

Cette première épouse du père reprenait à son compte les mots de la présidente du comité de soutien de Priscilla Majani, avec le hashtag #jauraisfaitcommeelle que des artistes, des citoyens anonymes, et des personnalités ont soutenu lors de la condamnation de Priscilla Majani.

Tout comme il était insupportable, lors du procès de Bobigny de voir une femme sur le banc des accusés, pour avoir avorté – ce qui était alors illégal – après un viol. Nous ne pouvons pas accepter qu’une mère qui a fui pour protéger sa fille de l’inceste soit en prison depuis 18 mois. Camille, 5 ans, a parlé aux autorités judiciaires, aux experts, aux institutions. Mais ils ne l’ont pas crue. Et c’est Priscilla Majani qui a été condamnée. Camille a de nouveau porté plainte en 2022 et la justice ne traite toujours pas sa plainte mais maintient sa mère en prison.

Il y en a tant d’autres, des paroles qui se sont heurtées au déni, des paroles qui une fois prononcées ont fait passer ceux qui les prononçaient du banc des victimes à celui des accusés. La prise de conscience doit être collective et elle doit être égalitaire : l’inceste et la pédocriminalité ne sont pas des crimes de classe et il faut arrêter de croire qu’ils ne concernent que certains milieux.

L’histoire de Priscilla Majani confirme encore la force de l’incrédulité du tabou et la continuité du déni sociétal et judiciaire de l’inceste et de la pédocriminalité. Son affaire est loin d’être un cas isolé. Ainsi, trois commissions des droits de l’homme de l’ONU se sont saisies et après analyse du dossier de Priscilla ont écrit à la France le 26 juillet 2023, alertées par sa situation.

On ne peut cautionner une justice qui inverse les culpabilités.

On ne peut cautionner une justice qui inverse les culpabilités et condamne une mère qui a agi comme tout parent aurait le souffle de le faire : Priscilla Majani n’est pas la seule à être sanctionnée pour avoir simplement cru son enfant et voulu la protéger. Aujourd’hui, grâce à la présomption d’innocence, le doute profite uniquement à celui qui est désigné comme l’agresseur.

Mais pour la protection et l’intérêt supérieur de l’enfant, il n’y a pas de place au doute et au risque. Le doute doit bénéficier à l’enfant, c’est lui le plus fragile, il doit être mis à l’abri et protégé. Monsieur Emmanuel Macron leur a dit lors de la création de la Ciivise : « On vous croit et vous ne serez plus jamais seuls ». La justice doit leur dire : « Je te crois. Je te protège ».

Pour la protection et l’intérêt supérieur de l’enfant, il n’y a pas de place au doute et au risque.

C’est pourquoi, aujourd’hui, nous, avocats, artistes, intellectuels, scientifiques, militants, exigeons la libération de Priscilla Majani ainsi que la protection immédiate des enfants qui dénoncent des faits de violence et la fin des poursuites pour non représentation d’enfants lorsqu’il y a des suspicions d’inceste.

Sophie Benayoun, avocat au barreau de Bordeaux et Myriam Guedj Benayoun, avocat au barreau de Toulouse.


Signataires (au 23 septembre 2023)

Emmanuelle BEART Actrice et réalisatrice

Catherine MARCHAL Actrice

Isabelle SANTIAGO Députée

Anastasia MIKOVA Réalisatrice, scénariste et journaliste franco-ukrainienne

Giulia FOÏS Journaliste

Emmanuelle PIET Présidente du CFCV

Lyes LOUFFOK Militant des droits des enfants

Elsa WOLINSKI Journaliste et militante féministe

Judith CHEMLA, Actrice

Alex LUTZ Artiste

Marie PAUL BELLE Auteure, Compositrice, Interprète

Marc MELKI Photographe

NORMA Comédienne, Victime d’Inceste

Anna MOUGLALIS Actrice

Ariane LABED Actrice

Caroline DERUAS Cinéaste

Ernestine RONAI Responsable Observatoire Départemental des violences envers les femmes

Estelle MEYER Chanteuse actrice auteur

Mélanie BODY Autrice, illustratrice, féministe

Séverine WARNEYS Réalisatrice, actrice

Aline CHASSAGNE Adjoint à la Culture, Besançon

Caroline BREHAT Autrice, psychothérapeute et psychanalyste

Homayra SELLIER Présidente association Innocence en Danger

Florence ELIE Fondatrice & Présidente Elien Rebirth

Céline Présidente association Protéger l’enfant

Marie RABATEL Membre de la CIIVISE ; Présidente de l’Association Francophone de Femmes Autistes

Arnaud GALLAIS Membre de la CIIVISE ; Dirigeant associatif et entrepreneur engagé – Cofondateur du collectif Prévenir et Protéger et du mouvement #BeBraveFrance

Illel Kieser EL BAZ Directeur du CAVACS (Les Centres d’aide aux victimes d’actes criminels) -France

Virginie PEYRE Conférencière sur les violences sexuelles et sur l’inceste Présidente de l’association « Les Ami(e)s de Romy »

Violaine DE FILIPPIS-ABATE Porte-parole et membre du bureau national d’Osez le féminisme

Conseil d’administration Osez le Féminisme 31

Gazette Féministe

Pierre BARNERIAS Réalisateur et journaliste

Kathya DE BRION Présidente association SOS Violence

Jacques THOMET Journaliste et essayiste

Jessica STEPHAN Référente parcours victimes – Association des Familles de Victimes de Féminicides ; Formatrice/consultante PEC VC VIF VSS

Muriel REUS Présidente de Femmes avec…

Nath-Apolline Autrice

Nadège DUBUS Consultante

Françoise FERICELLI Pédopsychiatre, expert judiciaire (2010-2022) Co-fondatrice du collectif Médecins Stop Violences

Muriel SALMONA Psychiatre, psychotraumatologue ; Présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie

Docteur Jean-Michel FLAMERION Membre du conseil départemental de l’ordre des médecins de HAUTE-MARNE.

Stéphanie GATEAU Présidente Handiroad #metoohandicap

Jean SANNIER Avocat au Barreau de Lyon

Djamel BOUGUESSA Avocat au Barreau de Toulouse

Pierre VERDIER Avocat au Barreau de Paris

Pauline LOIRAT Avocat au Barreau de Nantes

Isabelle PINTO Avocat au Barreau de Paris

Aude GOUILLARD Avocat au Barreau de Bordeaux

Vanessa FRASSON Avocat au Barreau de l’Essonne

Marie SABLON Avocat au Barreau de Lyon

Besma MAGHREBI Avocat au Barreau de Paris et de Marseille

Claire DAUBREY Avocat au Barreau de Paris

Florence BOUCHET Avocat au Barreau de Paris

Sarah KOHANE Avocat au Barreau de Paris

Flore ABADIE O’LOUGHLIN Avocat au Barreau de Grenoble

Pascal CUSSIGH Avocat au Barreau de Paris

Sandra HERNANDEZ CUSSIGH Docteur en physiologie et physiopathologie Vice-Présidente de CDP Enfance

Olivier BEREZIAT Secrétaire Général de CDP Enfance

Sarah THIRRIEE-BAKER Psychologue Enseignante Chercheure en neurosciences

Catherine PERELMUTTER Avocat au Barreau de Paris

Meriem ABKOUI Avocat au Barreau de La Roche-sur-Yon

Émilie SGUAGLIA Avocat au Barreau de Lyon

Alexandra DURAND Directrice et psychologue à l’Association de Prévention du Psychotrauma chez l’Enfant en Limousin

Vanessa ABOUT Avocat à la Cour, Saint-Paul Réunion

Jacques PUJOL Psychologue EN, Toulouse

Kérel PROUST Psychologue clinicienne, Nîmes

Lionel BAUCHOT Psychologue clinicien /Psychanalyste ; Praticien Chercheur en Protection de l’Enfance

Marine ARMENGAUD Psychologue Clinicienne, Psychothérapeute

Guillaume FERRE Psychologue / Psychothérapeute, Challans

Christel MEYER Psychologue Clinicienne

Benoît VANTOMME Psychologue Clinicienne

Galia YEHEZKIELI Pédopsychiatre

Ericka WEIDMANN Journaliste

Lydie DRAME Journaliste ; Présidente CTV productions

Alison BLONDY Militante engagée

Pauline BOURGOIN Vice-Presidente WeToo Stop Child Abuse

Sarah KADI Aide-Soignante Maman protectrice

Hanna DAM-STOKHOLM Directrice ; Maman protectrice

Jade Victime/militante

Lucien DOUIB Papa de Julie Douib

Pegah HOSSEINI Journaliste et maman protectrice

Farah GUEROUAOU Interne en psychiatrie

Julie DENES Éditrice, autrice et militante féministe

Manon BAKOUR Journaliste

Haleh CHINIKAR Artiste

Pascal BROCARD Archéologue

Loumëa FERNANDEZ Victime d’inceste

Gwendolyne HOURIEZ Victime d’inceste

Mylène BAURI Assistante maternelle et maman protectrice

Aurélie PAUQUET Maman Protectrice

Martine FAVROT Enseignante et Grand-Mère Protectrice

Jacques FAVROT Médecin et Grand-Père Protectrice

Prisca RIEHL Belle-mère protectrice

Souad AHJIJ Présidente de La Tanière et Maman protectrice

Laure OUALANE Assistante administrative et commerciale et Maman protectrice

Angèle ROUSSEAU Elève Infirmière

Carine HERREYRE Géomètre

Sandrine LE ROUX Responsable de pôle accueil Violences Faites aux Femmes – secteur associatif

Djemila BEL LAMINE Infirmière

Sandrine BURGHOFFER Militante féministe

Enora LAMY Militante Féministe

Maria Rosa DUARTE Enseignante Enseignement Supérieur ; Mère protectrice

Jessica LEDUC Formatrice

Pascale HARDY Enseignante – Victime d’inceste

Laurie GONZALEZ Chanteuse professionnelle et coordinatrice culturelle et mère protectrice en lutte

Alison RENAUD-LAFARGE Chargée d’affaires

Camille CLARIS Actrice

Clémentine POIDATZ Actrice

Lilith GRASMUG Actrice

Louise CHEVILLOTTE Comédienne

Élise MAUREIN Autrice

Gabrielle Moussia PERRAUDIN Maman protectrice ; Co-fondatrice de l’ONG MAPIF38

ONG MAPIF

Association Peau d’âme

Laura RAPP Auteure

Elsa VIARD GAUDIN Avocate au Barreau de Grenoble

Maritza RIGOU Avocat, droit pénal

Sonia SANCHEZ Psychologue clinicienne

Aurélie MARTIN Maman Protectrice

Sephora WEISSMULLER Formatrice

Jenna THIAM Comédienne

Pierre MARGERIT Ex-compagnon d’une assistante maternelle – famille d’accueil

Paloma PAVAN NUNEZ Militante féministe et étudiante psychologue

Ana MADET Artiste engagée

Elisabeth LOBO Psychologue clinicienne

Françoise PHELIPOT Puéricultrice, militante Nous Toutes

Delphine B Militante Nous Toutes

Alison CAILLE Militante féministe Nous Toutes

Thierry MAILLET Ingénieur Industrie – Bordeaux


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