« Notre corps », femmes au scalpel
Claire Simon filme des patientes dans les services d’un hôpital dédiés aux spécificités de l’organisme féminin.
dans l’hebdo N° 1778 Acheter ce numéro

© Dulac Distribution
Claire Simon a intitulé son film Notre corps parce qu’il se déroule au même étage d’un hôpital – Tenon, à Paris – où sont réunis des services concernant en premier lieu le corps des femmes, des débuts jusqu’à la fin de l’existence : PMA, accouchement, endométriose, IVG, transition de genre, cancer du sein ou des ovaires… Comme elle le dit en préliminaire, l’idée du film lui a été soufflée par sa productrice, Kristina Larsen, qui, en raison d’une maladie, venait de passer deux ans à l’hôpital, un univers qui lui était devenu familier. Ainsi, le regard que porte Claire Simon concerne la relation entre le soignant et la patiente, celle-ci étant souvent accompagnée d’un homme quand le sujet tourne autour d’une naissance en vue ou souhaitée. À l’écran s’engage une suite de consultations : une mineure est désireuse d’avorter, une femme a des douleurs lors des rapports sexuels, une autre se retrouve face à un dilemme qui met en jeu sa vie intime et son avenir
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