En bref : Roumanie ; SNU ; biodiversité ; gauche(s), Kourtrajmé

Roumanie : l’extrême droite en lice

Avec 40 % des voix, George Simion, candidat du parti d’extrême droite Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie, dimanche 4 mai. Un premier scrutin, en novembre 2024, qui donnait vainqueur le candidat ultranationaliste Călin Georgescu, avait été annulé par la Cour constitutionnelle après des soupçons d’ingérence russe. Le second tour aura lieu dimanche 18 mai, où George Simion sera face au maire centriste de Bucarest, Nicușor Dan.

SNU : le prix du patriotisme

De 600 millions à près de 15 milliards d’euros : c’est le coût des différents scénarios proposés par le Haut-commissariat au Plan et France Stratégie pour l’avenir du service national universel, dans une note publiée le 5 mai. Les options vont du service civil au service militaire, plus ou moins long. Sur la base
 du volontariat ou obligatoire pour une classe d’âge, avec une valorisation dans les parcours scolaires et universitaires.

Kourtrajmé perd 75 000 euros

L’école de cinéma Kourtrajmé Marseille, fondée par le réalisateur Ladj Ly, a vu sa subvention suspendue par la région Sud, le 24 avril. Le motif : la formation utilise l’écriture inclusive, « étendard de l’idéologie woke contre laquelle la Région s’est engagée », a indiqué le RN, en embuscade. Quarante stagiaires pourraient être privés de formation professionnalisante aux métiers du cinéma.

Gauche(s) : des voyants rouges

Un sondage de l’Ifop pour Hexagone a testé sept configurations de premier tour à l’élection présidentielle. Aucune ne prévoit la qualification d’un candidat de gauche au second tour. Dans un autre sondage, Harris pour Regards, 8 Français sur  10 espèrent une candidature unique de la gauche. Peut-être une piste raisonnable pour espérer une qualification ? 

63 %

C’est la proportion des insectes volants ayant disparu en trois ans au Royaume-Uni, selon une étude participative Bugs Matter. De 2021 à 2024, des milliers d’automobilistes britanniques ont téléchargé sur une application spéciale des photos de leur plaque d’immatriculation avant et après avoir conduit, pour recenser le nombre d’impacts d’insectes sur le véhicule.