Israël : ces vérités sur « l’armée la plus morale du monde » qu’il faut cacher
L’affaire en dit long sur la déchéance morale du gouvernement israélien. Le 3 novembre, l’ex-procureure générale de l’armée, Yifat Tomer-Yeroushalmi, a été placée en garde à vue. Son crime ? Avoir permis en juillet 2024 la diffusion d’une vidéo de surveillance de la base militaire de Sde Teiman montrant un groupe de soldats israéliens se livrant à des violences contre des détenus palestiniens. On pense à BHL pour qui l’armée israélienne est « la plus morale du monde ». Car il ne s’agissait pas seulement d’un passage à tabac comme il s’en pratique fréquemment.
L’un des détenus a eu un poumon perforé, et le rectum déchiré après avoir été violé. Mais pour Benyamin Netanyahou, le scandale est ailleurs. Il réside dans la fuite de la vidéo qui, dit-il, a causé « un immense préjudice à l’image de l’État d’Israël ». La procureure, qui sauve un peu l’honneur de son pays, a estimé que « même dans le cadre d’une guerre longue et douloureuse, [il est] impératif d’enquêter sur les soupçons d’actes illégaux. Il s’agit là de notre devoir, sur les plans juridique et éthique ». En février, cinq soldats ont été inculpés dans cette affaire pour « mauvais traitements » d’un détenu palestinien. Peu à peu, les Israéliens vont-ils découvrir la vérité sur le génocide et ses « à-côtés » sordides ?
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