Frantz Fanon, cent ans d'avance

Alors que l’on célèbre le centenaire de la naissance de Fanon, sa pensée reste centrale dans la compréhension du passé et du présent colonial. Analyse, reportage, et entretien avec Mireille Fanon-Mendès-France.

Fanon l’Algérien
Cinéma 16 juillet 2025 abonné·es

Fanon l’Algérien

Abdenour Zahzah signe un très beau film sur le jeune psychiatre en poste à l’hôpital de Blida.
Par Christophe Kantcheff
Fanon, Lumumba et le néocolonialisme
Intersections 16 juillet 2025

Fanon, Lumumba et le néocolonialisme

Le 27 juin, la RDC et le Rwanda ont signé un accord de paix sous l’égide de Donald Trump. Ce texte et sa réception n’échappent pas aux biais coloniaux, comme l’analyse Nadia Yala Kisukidi, écrivaine et philosophe, par le prisme de la pensée de Frantz Fanon.
Par Nadia Yala Kisukidi
« Fanon nous engage à l’action »
Entretien 16 juillet 2025 abonné·es

« Fanon nous engage à l’action »

À l’occasion du centenaire de la naissance de Frantz Fanon, sa fille, Mireille Fanon-Mendès-France, revient sur l’actualité cruciale de son œuvre, ses usages, ses trahisons, et sur l’urgence d’une pensée véritablement décoloniale, face aux replis identitaires et aux résistances d’un ordre postcolonial jamais réellement démantelé.
Par Pierre Jacquemain
Frantz Fanon, un éclairage disputé sur l’héritage colonial 
Idées 16 juillet 2025 abonné·es

Frantz Fanon, un éclairage disputé sur l’héritage colonial 

Alors que l’on célèbre le centenaire de la naissance de Fanon, sa pensée reste centrale dans la compréhension du passé et du présent colonial. Quitte à susciter des interprétations opposées.
Par François Rulier
« Sans l’hôpital psychiatrique de Blida, Fanon n’aurait pas existé tel qu’on le connaît »
Entretien 16 juillet 2025 abonné·es

« Sans l’hôpital psychiatrique de Blida, Fanon n’aurait pas existé tel qu’on le connaît »

Avec Frantz Fanon, son premier long métrage de fiction, Abdenour Zahzah éclaire une période clé de l’auteur des Damnés de la terre.
Par Christophe Kantcheff
La langue française n’est pas un patrimoine à préserver mais une richesse commune à développer
Francophonie 16 juillet 2025

La langue française n’est pas un patrimoine à préserver mais une richesse commune à développer

La francophonie ne peut rester figée dans une vision coloniale. La vice-présidente insoumise de l’Assemblée nationale, Nadège Abomangoli, et l’élu LFI du Val d’Oise, Aurélien Taché, plaident pour une langue vivante, créolisée, portée par l’Afrique qui rassemblera 70% des francophones en 2050.
Par Nadège Abomangoli