Sélection télé

Jean-Claude Renard  • 19 juillet 2007 abonné·es

Vendredi 20 juillet

Hamlet

Arte, 0 h 25

Un rôle titre interprété par une femme, Asta Nielsen, comédienne et productrice. Mais ce n’est pas la moindre originalité de ce film, réalisé en 1920, qui demeure l’un des plus grands films muets allemands de l’entre-deux-guerres, le premier à connaître un succès international. Scènes extérieures tournées dans la cité médiévale de Goslar, et intérieures sur un aérodrome de Berlin qui vit s’élever pour l’occasion une immense halle de verre.

Samedi 21 juillet

Metropolis

Arte, 20 h

Dans le cadre du magazine culturel présenté par Rebecca Manzoni, un reportage à la Maison européenne de la photographie, proposant un panorama de soixante ans d’images italiennes, à travers le regard de photographes italiens et internationaux. Également, dans le même magazine, un reportage montrant combien réalisatrices et actrices égyptiennes ont joué un rôle fondamental dans leur cinéma national.

Dimanche 22 juillet

Je m’appelle Jacques Brel

France 5, 10 h

Rediffusion de ce documentaire rassemblant plusieurs entretiens de l’artiste, livrant son itinéraire et différents volets de sa personnalité.

Mardi 24 juillet

Le plaisir des gros mots

France 5, 15 h 45

Bousculer les interdits, et rendre compte du bonheur qu’il y a à les prononcer. Où l’on retrouve la verve de Queneau dans Zazie dans le métro (« Pourquoi veux-tu être institutrice plus tard ? Pour faire chier les mômes ! ») , ou celle de Michel Audiard (« Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ! ») . Affaire d’auteurs, donc, qui ont su conjuguer élégance et grossièretés.

Jeudi 26 juillet

Que la fête commence

Arte, 20 h 40

Un marquis breton sonnant la révolte (Marielle), un abbé jouisseur (Rochefort) qui connaît la Bible par ouï-dire, un régent intrigant et non moins turgescent (Noiret). Trois figures endiablées et inspirées pour un tableau grivois de la succession de Louis XIV, brossé par Tavernier.

Magic radio

Arte, 22 h 40

En 1991, le Niger devenait officiellement une démocratie multipartite, et la radio publique perdait son monopole sur les ondes. Les stations libres se sont multipliées. Les postes FM distraient, éduquent, informent (actualités, débats politiques, micros ouverts, recettes de cuisine ou de beauté, conseils conjugaux, campagnes de sensibilisation, musiques traditionnelles et rap engagé…). De tout, pour tous. La radio est alors le plus populaire des moyens de communication et, de fait, un outil d’expression et de démocratisation. Débarrassé de commentaires, un documentaire jubilatoire de Stéphanie Barbey et Luc Peter, rythmé par des montages d’émissions en off.

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