Duprat, tout pour déplaire

Le documentariste Joseph Beauregard et l’historien Nicolas Lebourg publient une biographie fouillée de l’activiste d’extrême droite.

Olivier Doubre  • 1 mars 2012 abonné·es

En surpoids, le teint laiteux, voire jaunâtre, d’épaisses lunettes à double foyer pour corriger une forte myopie, l’air généralement assez sale, selon beaucoup de ses proches dans les années 1960, usant parfois d’une tranche de jambon comme… marque-page dans ses livres ! Ajoutez à cela des idées aussi nauséabondes que le racisme, l’antisémitisme, le négationnisme (dont il fut l’un des premiers diffuseurs des affabulations), sans oublier le fascisme et une forte admiration pour les Waffen SS, le personnage de François Duprat est a priori peu ragoûtant. Il fut pendant près de vingt ans au centre de toutes les mouvances et groupuscules de l’extrême droite française, de Jeune Nation des frères Sidos au soutien discret de l’OAS pendant la guerre d’Algérie, d’Occident à Ordre nouveau, jusqu’au Front national, dont il fut l’un des fondateurs.

C’est là la partie

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Idées
Temps de lecture : 5 minutes