Acharnement judiciaire

Les « cinq de Roanne » comparaissaient de nouveau devant un tribunal.
Politis  • 7 novembre 2013
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Un rassemblement national était organisé mardi à Roanne par la CGT avec son secrétaire national, Thierry Le Paon, et le soutien de dirigeants du Front de gauche : Pierre Laurent (PCF), Éric Coquerel (PG), etc. Il s’agissait de réclamer à nouveau l’amnistie sociale, refusée au printemps, et de défendre les libertés d’action et d’expression syndicales, au moment où les « cinq de Roanne » comparaissaient de nouveau devant un tribunal. Poursuivis pour des tags sur les trottoirs et les murs de la sous-préfecture avant une manif pour les retraites le 23 septembre 2010, ils ont été reconnus coupables en appel, l’an dernier, mais dispensés de peine et d’inscription au casier judiciaire (voir Politis n°1253). La justice leur reproche maintenant d’avoir refusé un prélèvement ADN. La criminalisation du mouvement social engagée sous Sarkozy se poursuit. Sauf, semble-t-il, pour les porteurs de bonnets rouges.

Les échos
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