L’emprunt russe du FN

En quête d’argent frais pour ses futures campagnes, le FN a contracté un prêt de 9 millions d’euros auprès d'un établissement qui a son siège à Moscou.
Politis  • 27 novembre 2014
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Faut-il désormais l’appeler le Front russe ? En quête d’argent frais pour ses futures campagnes, le FN a contracté en septembre un prêt de 9 millions d’euros auprès de la First Czech-Russian Bank, un établissement qui a son siège à Moscou. Confirmant cette information de Mediapart, Marine Le Pen justifie cette entorse à la priorité nationale par le refus des banques françaises de prêter à son parti. Mais estime « ridicule » qu’on puisse voir dans ce prêt un geste du Kremlin pour un parti ami. C’est par pure curiosité politique qu’elle s’est rendue en Russie en juin 2013 et y a rencontré des proches de Poutine, comme le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine (photo), ou qu’elle encourage sa nièce à fréquenter l’ambassade. Et puis cet emprunt russe sera remboursé.

Les échos
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