Retour sur terre : le plan d'urgence de Syriza en cas de victoire électorale
Élections grecques J-7. La course en tête de Syriza ne se dément pas dans les sondages. Mais que feront Alexis Tsipras et les siens une fois parvenus au pouvoir ?
Élections grecques J-7. La course en tête de Syriza ne se dément pas dans les sondages. Mais que feront Alexis Tsipras et les siens une fois parvenus au pouvoir ?
Il a fallu que se profile la "menace" d'élections législatives anticipées en Grèce pour que les marchés cèdent à la panique : -12,78 % à la bourse d'Athènes dans la seule journée du mardi 9 décembre, un krach de plus de 20 % sur quatre jours, une première depuis 1987.
Se débarrasser des ganaches politiques du vieux système moribond apparaît désormais comme une impérieuse nécessité. Savoir par qui les remplacer en est une autre. Le président équatorien Rafael Correa expérimente une solution plutôt efficace.
C'est à Gérard Araud, ambassadeur français aux États-Unis, que l'on doit la comparaison de la confrontation géopolitique opposant l'Occident à la Russie avec une partie de poker. Partie que Vladimir Poutine pourrait bien être en passe de gagner.
La discussion commence sur les chapeaux de roue : « Toi, tu étais en CDI et ta retraite te permet de vivre convenablement. Moi, ma visibilité n’est même pas de deux semaines et la retraite, je peux toujours m’asseoir dessus ! »
À mesure que se précise la débâcle dévastatrice du vieux système capitaliste, le citoyen responsable se devrait de prendre position. Le sociologue suisse Jean Ziegler, lui, n'y va pas par quatre chemins : « Retournez les fusils ! »
Sans attendre que les solutions viennent d'en haut, certains travaillent déjà, à leur façon, à l'édification du monde d'après. Loïc Le Borgne, maraîcher bio de la première heure, est de ceux-là.
Bien des partis appelèrent de leurs vœux une VIe République. Aucun ne l'instaura une fois parvenu au pouvoir. Mais alors, quelles forces politiques (au pluriel) pour reconstruire sur le chaos laissé par la Ve ?
C'est un des paradoxes de toutes les crises de civilisation. Ce sont souvent d'elles, et non des "décideurs" politiques, que naît le meilleur des révolutions sociales. La crise que nous traversons, et qui consacre l'agonie du capitalisme triomphant, pourrait bien ainsi favoriser l'éclosion d'un revenu minimum d'existence pour tous.