« Bientôt, on nous demandera de bosser en courant »

Bernard, technicien, est laminé par la flexibilité imposée par le théâtre qui l’emploie.

Patrick Piro  • 24 mai 2007 abonné·es

Les arrêts de travail ont commencé il y a quelques mois : vertiges, dos bloqué, signes d'épuisement. Bernard [^2], vingt ans de carrière comme régisseur lumière, vit désormais son métier, qu'il aime, comme un calvaire. La cassure survient en 2002, quand le théâtre parisien qui l'emploie depuis dix-huit ans adopte une convention collective mise au point avec le patronat de la branche à l'occasion de l'application des 35 heures : c'est la « modulation intégrale », c'est-à-dire l'étalement à l'année du quota d'heures de sa fonction technique ­ 1 442 heures annuelles.

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