Sarkozy : «~Berlusconi en plus sournois~»

Christophe Kantcheff  • 3 mai 2007 abonné·es

Quand le leader
de la droite italienne est ouvertement propriétaire de journaux et de chaînes de télévision, le chef de l’UMP opère un contrôle indirect grâce à ses amis gros actionnaires de grands médias et ses nombreuses relations : Martin Bouygues (TF 1), Olivier Dassault (le Figaro, Valeurs actuelles) , Bernard Arnault (la Tribune , Investir , Radio classique), celui qui le présente comme un « frère » , Arnaud Lagardère (Europe 1, Paris-Match , le Journal du dimanche , Elle …), ou encore Alain Minc (le Monde) , Nicolas de Tavernost (M 6), François Pinault (le Point) , Jean-Claude Dassier (directeur de la rédaction de LCI)… La liste de cet impressionnant réseau d’influence est loin d’être exhaustive. Résultat : d’un côté, c’est Jean-Pierre Elkabbach qui demande à l’ex-ministre de l’intérieur quel journaliste recruter sur Europe 1 ; de l’autre, ce sont les journalistes de France 3 qui sont menacés par Nicolas Sarkozy pour ne pas avoir su lui complaire. «Un journaliste qui me critique est un journaliste qui ne me connaît pas» , a-t-il coutume de répéter. Avec l’ensemble (ou presque) des médias, tout est possible.

Politique
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