Le meilleur du petit écran

Le Festival international des programmes audiovisuels ouvre une 21e édition éclectique,
sur le front de la fiction comme du documentaire.

Jean-Claude Renard  • 17 janvier 2008 abonné·es

Voilà un rendez-vous qui passionne toujours autant au fil des ans, qui rassure aussi sur l’état de la télévision ou de ce qu’elle pourrait être (puisqu’il donne à voir ce qu’on risque de ne pas voir sur le petit écran). Le Festival international des programmes audiovisuels (Fipa) reste fidèle aux salles de Biarritz. Créée en 1987 par Michel Mitrani, la manifestation se veut toujours un observatoire annuel de la production nationale et internationale (et le plus important festival de télévision au monde), une vitrine remarquable. Plus de cent cinquante programmes (en compétition et hors compétition) d’une trentaine de pays sont répartis en diverses sélections : fictions, séries et feuilletons, documentaires de création et essais, grands reportages et faits de société, musiques et spectacles, programmes courts.

Si les professionnels viennent ici faire leur marché, d’acquisitions en prospections, tout l’intérêt du festival est d’être ouvert au public. C’est là un plein panier d’images, de réflexions. D’une salle à l’autre, d’une table ronde à l’autre. Le Bellevue, le Casino municipal, la Gare du Midi, le cinéma Le Royal, le Colisée et la médiathèque se partagent les programmes.

Parmi les films attendus, le Septième Juré , d’Édouard Niermans, avec Jean-Pierre Daroussin, un retour sur l’histoire de Grégoire Duval, nommé juré au procès de Khader Boualam, avec la charge de juger un crime qu’il a commis lui-même. Également, un feuilleton de Marcel Bluwal, autour de l’extrême droite française entre 1935 et 1939 ; un portrait de Toto Riina, à la tête de Cosa Nostra ; une évocation de la mafia calabraise, la Ndrangheta ; la guerre de trente-quatre jours durant l’été 2006 au Liban, un reportage de Carol Mansour ; un autre reportage de Mosco Boucault sur les affaires courantes d’un commissariat de Roubaix ; un documentaire de Gregor Nowinski sur la famille Wallenberg (voir Politis n° 984). Très éclectique.

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