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Politis  • 19 février 2009
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Manifestement insensible à la joie de Christine Lagarde, la justice italienne, quant à elle, « suspend pour un an la concession d’exploitation de Total Italie dans le sud du pays » (nouvelobs.com, 16 février). C’est pas tous les jours facile d’être bénéficiaire de près de 14 milliards d’euros, quand on a le monde entier contre soi. Les carabinieri spécialisés dans les délits environnementaux estiment que plusieurs dirigeants de l’entreprise pétrolière se seraient livrés à « des activités ayant pour but de fausser la concurrence » et « visant à réaliser des profits énormes » par ces moyens déloyaux. Utiles précisions, toujours d’après les carabiniers : « Il est manifeste que ces délits ont été commis dans l’intérêt et à l’avantage de la société » , et « l’énorme étendue des intérêts en jeu conduit à penser qu’ils impliquent également la maison-mère. » Ces Italiens salissent tout…

Les échos
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