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Politis  • 18 mars 2010
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Côté UMP, la soirée électorale du premier tour sur les plateaux télé, face à la sévère déculottée, a été l’occasion d’un déni polyphonique. À commencer par Frédéric Lefevbre : « Il y a un deuxième tour. Une nouvelle histoire commence dès demain. Rien n’est joué. Ce sont les électeurs qui vont faire les élections. On ne laissera pas leur voler une nouvelle fois le débat avant le deuxième tour. »

À suivre par Xavier Bertrand : « On nous avait dit que les forces de l’UMP seraient largement distancées. Il n’en a rien été. J’ai la très forte conviction que dimanche prochain les Français voudront aussi déjouer les pronostics ! » Xavier Darcos possède, lui, sa lecture sans appel : « Cette abstention massive est une dénonciation des exécutifs sortants, c’est-à-dire des régions gérées par les socialistes qui n’arrivent pas à intéresser les électeurs. » Il fallait oser.

Les échos
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