Sélection TV/Radio

Jean-Claude Renard  • 6 mai 2010 abonné·es

TÉLÉVISION

Dimanche 9 mai

Adieu ma concubine

Arte, 20 h 40

Mise en scène fastueuse du plus prestigieux théâtre de l’empire du Milieu, que Chen Kaige suggère à travers le récit d’un jeune homme plongé dans une école d’élite pliée aux traditions séculaires. Programmé sur la chaîne franco-allemande au sein d’une rétrospective cannoise. À suivre cette semaine par In the mood for love , de Wong Kar-waï, mercredi 10 mai, à 20 h 35, et Broken flowers, de Jim Jarmush, jeudi 13 mai, à 20 h 35.

Il était une fois… les patrons

France 5, 21 h 30

De leur apparition pendant la Révolution industrielle à aujourd’hui, Anne Kunvari retrace cent cinquante ans de patronat, du capitalisme industriel au capitalisme financier, et revient sur leur rôle économique et social (second volet, dimanche 23 mai, à 21 h 30).

Mardi 11 mai

Tous les autres s’appellent Ali

France 2, 01 h 25

Par Fassbinder (en 1974), à la fois un portrait de l’Allemagne des années 1970 et un manifeste à fleur de peau contre la discrimination sociale et raciale.

Mercredi 12 mai

Le Dessous des cartes

Arte, 22 h 10

Un numéro de Jean-Christophe Victor sur l’univers du cyberespace, ses moyens de contrôle et ses réseaux, ses menaces (supposées) de déstabilisation. Un décryptage à travers cartes et graphiques.

Vendredi 14 mai

State Legislature

Arte, 22 h 55

Coupoles et marbres écrasants. Là-dessous, une nouvelle session législative s’ouvre au parlement de l’Idaho, un État républicain de l’Ouest américain, particulièrement conservateur. Pendant une douzaine de semaines, industriels, ranchers, employés, tous élus par leurs concitoyens, ont quitté leurs activités professionnelles pour voter des lois articulées autour de la vie publique. Partant, comment s’élabore la démocratie ? Tel est l’enjeu de ce film documentaire de Frederick Wiseman, State Legislature, long de 3 h 30, s’attachant à suivre les débats, les conversations de couloir et les interventions des lobbies auprès des élus.
Ni interview ni commentaire dans ce film de Wiseman, scrutant à son habitude les institutions outre-Atlantique, plongeant sa caméra dans les entrailles du sujet, à l’instar de son dernier opus, présenté au festival de cinéma international de Nyon, la Danse, the Paris opera ballet, un tout autre motif pour ce réalisateur exceptionnel.

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