Anatomie intime de l’argent

Anne Théron révèle toute la profondeur de l’ Argent , du poète Christophe Tarkos.

Anaïs Heluin  • 15 novembre 2012 abonné·es

Une allée surélevée et recouverte d’herbe bien verte, vestige sans doute d’une prairie disparue depuis longtemps. Autour, rien qu’une grisaille uniformisante. Une ombre dévoreuse de nature et d’humanité. Ou de l’état primitif quasi-rousseauiste antérieur à la domination de l’argent, que laisse imaginer l’Argent du poète Christophe Tarkos. Minimaliste au possible, la scénographie du spectacle mis en scène par Anne Théron dit à elle seule l’ancienneté de l’avalement de l’homme par l’argent. Sans pour autant verser dans le chaotique, encore moins dans l’apocalyptique. L’air que l’on respire, le sol que l’on foule sont contaminés par

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Théâtre
Temps de lecture : 4 minutes