La stratégie du grand écart

Par une intervention illégale très médiatisée à Notre-Dame-des-Landes, EELV a voulu manifester sa liberté de critiquer le gouvernement, sans remettre en cause la participation de ses ministres.

Patrick Piro  • 22 novembre 2012 abonné·es

« Nous avions initialement prévu une motion “énervée” : nos électeurs s’interrogent sur la lisibilité de la stratégie du parti, expliquait le 17 novembre Éric Loiselet, lors du conseil fédéral d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), qui s’est tenu à Bobigny (93). Depuis deux mois, notre crédibilité n’est-elle pas érodée ? Nous avons été aux abonnés absents… » La base douterait-elle de l’intérêt de rester au gouvernement ? Au contraire : pour le délégué de Champagne-Ardennes, c’est « l’avalanche de positions systématiquement critiques » dont ce dernier est l’objet de la part des cadres écologistes qui alimente la perplexité des militants. « Mais l’interrogation est tombée : tout le monde ici soutient très largement nos ministres… »

Pierre

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Politique
Temps de lecture : 4 minutes