Légion d’honneur de la com

Politis  • 9 avril 2013
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C’est une quasi-rentrée politique qu’a faite Nicolas Sarkozy, le 27 mars, à Bruxelles. Loin du visage masqué qu’il affichait en sortant du tribunal de Bordeaux, après sa mise en examen pour abus de faiblesse dans l’affaire Bettencourt, le retraité de l’UMP s’est montré particulièrement souriant et détendu, voire blagueur. D’abord pour remettre la Légion d’honneur au vice-Premier ministre belge, Didier Reynders. Ensuite, lors d’un entretien dit « privé » avec son pote José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne. À voir leurs mines, on ne serait pas étonné que ces deux-là aient échangé quelques amabilités sur François Hollande. Mais ce ne sont que pures conjectures. La sortie du territoire du battu du 6 mai avait été bien cadenassée. L’ancien locataire de l’Élysée ayant demandé à ce que les journalistes français soient écartés de ces rencontres, il a aussi obtenu que nos confrères belges ne lui posent aucune question. Si les autorités belges ont accepté ses desiderata, il s’agissait surtout pour Sarkozy d’éviter toute question relative à sa mise en examen.

Les échos
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