Le procès Mélenchon-Le Pen renvoyé au 6 février
Le procès du «faux tract» , dans lequel Jean-Luc Mélenchon a fait citer à comparaître Marine Le Pen, son ancienne adversaire aux législatives, devant le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais), a été renvoyé mardi au 6 février 2014.
Il s’agit du quatrième renvoi dans cette procédure par citation directe, lancée par l’ancien candidat du Front de gauche aux législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais à l’encontre de la présidente du Front national (FN) Marine Le Pen et de deux militants locaux du FN.
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A l’audience de cette après-midi , à laquelle assistait Jean-Luc Mélenchon mais où Marine Le Pen était absente, les juges ont rejeté la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) présentée par la défense de Mme Le Pen, qui portait sur le sens de l’expression «manoeuvre frauduleuse» dans l’article L-97 du code électoral, estimant que «ladite question est dépourvue de caractère sérieux» et insuffisamment motivée. Une décision saluée comme une «victoire» par l’avocate du plaignant.
Les juges ont en revanche décidé de renvoyer de nouveau le procès , sur demande de l’avocat de Mme Le Pen, Me Wallerand de Saint-Just, qui a déclaré n’avoir reçu que lundi certaines pièces de la part de la défense de M. Mélenchon. «J’ai reçu des pièces dans la nuit» , a déclaré Me Saint-Just, dénonçant une «pratique
scandaleuse» , «contraire aux règles du contradictoire» . Me Garrido, l’avocate de Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé pour sa part une «manoeuvre
dilatoire» de la part du FN, pour retarder l’issue du procès.
Elle s’est toutefois félicité sur Twitter que le procès puisse se tenir avant les prochaines municipales.
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