Le cirque jongle avec la poésie

Matamore est un poème visuel porté par des clowns rêveurs sur un art faussement frivole.

Anaïs Heluin  • 9 janvier 2014 abonné·es

Dans tout spectacle de cirque, il y a quelque chose de baroque. À grand renfort d’acrobaties, on y exagère le danger de vivre, et, avec une artillerie de grimaces et de facéties, on y dit l’absurde logé en tout être. Autrement dit, le cirque, c’est l’art du faible déguisé en brute et du malheureux affublé d’un nez rouge : l’art du Matamore. En donnant à leur première création commune le nom de ce personnage de la comédie espagnole, le Cirque Trottola et le Petit Théâtre Baraque se placent d’emblée au croisement des disciplines et des époques. Cirque et théâtre, hier et aujourd’hui, s’y mêlent sur une scène elle-même

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Théâtre
Temps de lecture : 4 minutes