Défense de soigner par les plantes
Un imbroglio juridico-administratif et une réglementation européenne pourraient interdire l’utilisation par les éleveurs de leurs propres herbes médicinales pour la santé de leurs troupeaux.
dans l’hebdo N° 1292 Acheter ce numéro
Accrochée à flanc de colline, la ferme du Serre se dévoile au visiteur au bout d’un chemin traversant un sous-bois. C’est ici, près de Bourdeaux, dans la Drôme, que Sandrine Lizaga s’est installée en fermage il y a quatre ans. Dans une région où le picodon, petit fromage de chèvre en AOC, fait florès, Sandrine s’est tournée vers l’élevage de brebis. « J’avais plus d’accroches avec leur caractère », lâche-t-elle en souriant. Avec l’aide de son mari, elle élève 60 brebis mères en agriculture biologique sur 52 hectares, et transforme le lait en fromages et yaourts. Toute sa production en lait et viande est écoulée dans un secteur de treize kilomètres autour de la ferme. « J’ai une politique d’ultra-local ! Même le foin est du coin. Il me manque une quinzaine de tonnes par an pour être autonome en fourrage. »
Sa volonté d’autonomie s’associe à une forte sensibilité pour, dit-elle, « les remèdes de grand-mère ». Dans le couloir qui mène à l’étable, Sandrine déploie sa pharmacie vétérinaire
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