UMP : le matin des longs couteaux

Jean-François Copé a été contraint à la démission mardi à l’issue d’un bureau politique de l’UMP.
Politis  • 29 mai 2014
Partager :

Ils ont fini par avoir sa peau ! Jean-François Copé a été contraint à la démission mardi à l’issue d’un bureau politique de l’UMP qui avait des allures de « nuit des longs couteaux ». Empêtré dans l’affaire Bygmalion, après moult dénégations, Copé a dû lâcher prise sous les assauts répétés des fillonnistes. Celui qui sera à partir du 15 juin (date effective de sa démission) l’ex-président de l’UMP est soupçonné de favoritisme au profit de la société de com Bygmalion, fondée par deux de ses proches, pour des fausses factures adressées à l’UMP d’un montant de plus de 10 millions d’euros (et peut-être beaucoup plus !). Des factures portant sur l’organisation de conventions fictives liées à la campagne présidentielle. Directeur de cabinet de Copé, Jérôme Lavrilleux a eu beau défendre son patron, le trio Fillon, Debré, NKM a porté le coup de grâce après que l’avocat de Bygmalion, Patrick Maisonneuve, eut confirmé, la veille, l’existence de fausses factures pour dissimuler les « dépenses faramineuses » de la campagne de Sarkozy. Au-delà du sort de Copé, qui semblait scellé depuis plusieurs jours, c’est à présent une nouvelle affaire Sarkozy qui s’ouvre.

Les échos
Temps de lecture : 1 minute
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don