Dopage avec bénédiction officielle

Christopher Froome a été autorisé par le département médical de l’Union cycliste internationale (UCI) à traiter un rhume à coups de corticoïdes.
Politis  • 19 juin 2014
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Plus efficace qu’une manipulation de flacons pour échapper au contrôle antidopage : se mettre dans la poche les instances dirigeantes. C’est ce qu’aurait fait Christopher Froome, dernier vainqueur du Tour de France 2013, lors du Tour de Romandie, remporté début mai, en étant autorisé par le département médical de l’Union cycliste internationale (UCI) à traiter un rhume à coups de corticoïdes. Des produits absorbés par voie orale rigoureusement interdits (mais autorisés en spray). Il aurait dû subir huit jours d’arrêt de travail et ne pas être aligné sur la course. Au lieu de cela, il a reçu la bénédiction de l’instance internationale de cyclisme. Un flagrant délit d’autorisation de dopage qui risque de faire du bruit à la veille de la Grande Boucle.

Les échos
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