L’État islamique chassé de Fallouja
Cet article est en accès libre. Pour rester fidèle à ses valeurs, votre journal a fait le choix de ne pas se financer avec la publicité. C’est la seule garantie d’une information véritablement indépendante. Ce choix a un coût, aussi, pour contribuer et soutenir notre indépendance : achetez Politis, abonnez-vous.
Première ville irakienne à tomber aux mains de Daech en janvier 2014, la ville de Fallouja a été totalement libérée dimanche 26 juin par les forces irakiennes, plus d’un mois après le lancement de l’offensive. Un revers de plus pour l’État islamique, qui, depuis un an, a perdu deux tiers de son territoire. Encore faut-il que les milices chiites, qui ont participé à l’offensive, ne se livrent pas à des exactions telles que les violences qui avaient favorisé le succès de Daech, il y a deux ans, auprès des populations sunnites persécutées.
De son côté, le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, a appelé les Irakiens à « célébrer » la reprise de Fallouja, tout en fixant le cap sur Mossoul, au Nord. Deuxième ville du pays, c’est la dernière place forte de l’organisation jihadiste en Irak, qui y avait proclamé son califat en juin 2014.