Matteo Renzi, le « casseur » cassé
Le Premier ministre italien, qui risque d’être battu au référendum du 4 décembre, incarne la longue dérive du Parti démocrate.
Article paru
dans l’hebdo N° 1430 Acheter ce numéro
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S’en prendre à la Constitution de 1947, rédigée par les forces politiques issues de la Résistance, constitue l’un de ces tabous au sein du centre-gauche transalpin devant lequel Matteo Renzi ne recule pas. Dimanche 4 décembre, les électeurs italiens sont appelés aux urnes pour approuver une opération démagogique voulue par le président du Conseil, censée « diminuer les coûts de la vie politique ». La proposition prévoit de réduire le nombre de parlementaires en supprimant notamment le Sénat, qui jusqu’ici vote la loi à égalité avec la Chambre. Ce bicaméralisme « parfait », institué contre les risques d’un pouvoir