Poutine : Pourquoi il fascine

Un phénomène assez récent qui coïncide avec le déluge de bombes russes qui s’abattent sur Alep. Ce qui accroît le malaise.

Denis Sieffert  • 14 décembre 2016
Partager :
Poutine : Pourquoi il fascine
© MAXIM SHIPENKOV/AFP

Vladimir Poutine jouit d’une étonnante popularité auprès de plusieurs personnalités politiques. Il séduit même Donald Trump. Ce phénomène assez récent coïncide avec le déluge de bombes russes qui s’abattent sur Alep. Ce qui accroît le malaise. À quoi correspond cette fascination, celle de Le Pen et de Fillon ? Pour répondre à cette question, nous avons interrogé la méthode Poutine, faite de brutalité et de mépris pour les droits humains. N’est-ce pas ce mode radical de résolution des conflits qui séduit ?

À lire >> Poutine : Le culte de la force

Poutine serait celui qui exprime notre lassitude devant une démocratie molle qui ne résout rien et nous manipule. Même en Syrie, ne va-t-il pas, à sa « manière forte », mettre un terme à cet interminable conflit ? Illusion, bien sûr, qui méconnaît les mouvements profonds à l’œuvre dans le monde musulman. Pour d’autres, il est celui qui défend la tradition chrétienne contre l’islam. Pour d’autres encore, il est ce nationaliste qui défend son pays coûte que coûte.

Interview avec le « maire » d’Alep-Est >> « C’est l’Armée libre qui défend Alep »

Dans ce dossier, nous avons rencontré le maire d’Alep-Est, dont le témoignage contredit évidemment le discours poutinien. Enfin, ayant noté comme beaucoup la mansuétude dont Poutine bénéficie dans les prises de position de Jean-Luc Mélenchon, nous avons voulu donner la parole à un responsable de France insoumise.

À lire >> Poutine : Le rôle de l’image… et de l’argent

À lire >> « Jean-Luc Mélenchon n’a aucune sympathie pour Poutine »

Monde
Publié dans le dossier
Poutine : Pourquoi il fascine
Temps de lecture : 1 minute
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don

Pour aller plus loin…

Droit international : quand règne la loi du plus fort
Monde 9 juillet 2025 abonné·es

Droit international : quand règne la loi du plus fort

Les principes du droit international restent inscrits dans les traités et les discours. Mais partout dans le monde, ils s’amenuisent face aux logiques de puissance, d’occupation et d’abandon.
Par Maxime Sirvins
Le droit international, outil de progrès ou de domination : des règles à double face
Histoire 9 juillet 2025 abonné·es

Le droit international, outil de progrès ou de domination : des règles à double face

Depuis les traités de Westphalie, le droit international s’est construit comme un champ en apparence neutre et universel. Pourtant, son histoire est marquée par des dynamiques de pouvoir, d’exclusion et d’instrumentalisation politique. Derrière le vernis juridique, le droit international a trop souvent servi les intérêts des puissants.
Par Pierre Jacquemain
La déroute du droit international
Histoire 9 juillet 2025 abonné·es

La déroute du droit international

L’ensemble des normes et des règles qui régissent les relations entre les pays constitue un important référent pour les peuples. Mais cela n’a jamais été la garantie d’une justice irréprochable, ni autre chose qu’un rapport de force, à l’image du virage tyrannique des États-Unis.
Par Denis Sieffert
Yassin al-Haj Saleh : « Le régime syrien est tombé, mais notre révolution n’a pas triomphé »
Entretien 2 juillet 2025 abonné·es

Yassin al-Haj Saleh : « Le régime syrien est tombé, mais notre révolution n’a pas triomphé »

L’intellectuel syrien est une figure de l’opposition au régime des Assad. Il a passé seize ans en prison sous Hafez Al-Assad et a pris part à la révolution en 2011. Il dresse un portrait sans concession des nouveaux hommes forts du gouvernement syrien et esquisse des pistes pour la Syrie de demain.
Par Hugo Lautissier