« Gimme Danger », de Jim Jarmusch : Puissance brute
Dans Gimme Danger, Jim Jarmusch retrace, avec Iggy Pop, l’épopée d’un des plus grands groupes de rock : les Stooges.
dans l’hebdo N° 1439 Acheter ce numéro

Qu’y a-t-il de commun entre Paterson, le personnage (de fiction) du film éponyme [1], taiseux et poète, inscrivant sa vie dans une douce et banale quotidienneté, et Iggy Pop, leader des Stooges, dont Gimme Danger retrace l’histoire ? Quelque chose d’irréductible et de résolu : le feu d’un langage, par les mots pour le premier, par la musique (celle de la voix, des mots et du corps) pour le second. Ce qui est délectable chez Jim Jarmusch, c’est que son approche de telles singularités, qui pourrait induire un romantisme hagiographique si fréquent par ailleurs, s’accompagne toujours d’un humour témoignant de sa fraternité – le contraire d’une distance ironique.
C’est exactement le cas dans Gimme Danger. Jim Jarmusch filme Iggy Pop, posément
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